Saisi avec plus de 100 autres ovins et caprins en attente d'être égorgés, Porto nous est arrivé dans un état extrêmement préoccupant : il toussait à n'en plus finir, était cachectique et avait plus de 41°C de fièvre. Plusieurs fois, nous avons cru le perdre. Mais après des semaines de soins intensifs, Porto est revenu à la vie.
Les nombreux soins dont a bénéficié Porto l'ont quelque peu rapproché de l'être humain qui ne l'avait jusqu'ici considéré que comme une marchandise qui se vend et s'achète. Il préfère néanmoins rester dans son troupeau qui lui offre toute la sécurité dont il a besoin.